• Aperçu de la médecine ouïgoure

    Dans l'antiquité, l'actuelle région du Xinjiang relevait des Territoires de l'Ouest (Xiyu). Sous la dynastie des han de l'Ouest, l'ouverture de la Route de la Soie traversant le Xiyu promeut le développement du commerce et des échanges culturels entre l'Orient et l'Occident. Les médecines occidentale et orientale se rencontrent alors dans le Xinjiang, ce qui stimule le développement de la médecine et de la pharmacie locales. Se basant sur sa propre expérience et sur l'assimilation des aspects positifs des autres médecines, l'ethnie ouïgoure forme progressivement son système médical.

    Médicaments ouïgoures

    Selon des enquêtes, il y a plus de 600 espèces de médicaments ouïgoures dans toute la région autonome Ouïgoure du Xinjiang, dont près de 360 sont à usage courant et 160 faits à base de produits locaux, soit 27% de la totalité des médicaments ouïgoures.

    La pharmacopée ouïgoure est très souvent composée de médicaments aromatiques, dont le musc, l'ambre gris, l'herbe daiyi, le girofle, l'amome etc. En outre, ces remèdes se constituent d'élément à fort caractère, comme la noix vomique, le stramonium, ou encore la semence de jusquiame.


    votre commentaire
  • La médecine de l'ethnie Zhuang

    Après l'ethnie Han, celle des Zhuang est la plus nombreuse des 56 ethnies de Chine. La médecine des Zhuang est née sous la dynastie des Tang (618-907). Dans les formules de cette époque, on recueille des ordonnances de désintoxication, appelées communément « ordonnances du Sud ». Cela marque que la médecine des ethnies minoritaires du Sud s'est intégrée à la médecine traditionnelle du pays. La médecine des Zhuang a connu son essor sous la dynastie Ming (1368-1644), puis sous celle des Qings (1644-1911). C'est à cette époque-là que l'on enregistre le contenu de cette médecine dans le Compendium de materia medica (annales locales de la région autonome Zhuang du Guangxi), et qu'on fonde des institutions pour enseigner cette médecine locale. Ce qui aboutira à l'apparition de nombreux médecins de l'ethnie Zhuang.

    Cependant la médecine des Zhuang se transmet pour l'essentiel par oral de génération en génération. Les ordonnances populaires de l'ethnie Zhuang ont largement contribué au développement de la médecine traditionnelle chinoise.

    Médicaments de l'ethnie Zhuang

    Les médicaments des Zhuangs, ne forment toutefois pas encore de système complet, et on les situe souvent entre thérapies nationales et populaires. L'ethnie Zhuang vit pour l'essentiel dans la zone subtropicale, riche pour sa faune et sa flore. Du fait que les Zhuang aiment manger les serpents, rats et autres animaux sauvages, leurs médicaments sont principalement élaborés à base d'animaux. On a toujours, au sein de ce peuple, utilisé les médicaments. En outre le plus vieux principe est certainement celui qui consiste à manger plus de viande quand on a une santé fragile.

    L'autre caractéristique de la médecine Zhuang est qu'elle excelle dans la désintoxication. Ces médicaments peuvent désintoxiquer les venins de serpent, le poison des insectes, les diverses intoxications alimentaires, les flèches empoisonnées, etc... Leurs médicaments à base de serpent sont reconnus et composent une grande partie de leur médecine.

    La médecine des Zhuangs se fonde sur une vérité simple : il existe un médicament approprié pour guérir les maux causés par n'importe quel toxine. Quant à ces poisons, en petite dose, ils permettent de composer les fameux médicaments. C'est-à-dire que l'on désintoxique grâce au toxique.


    votre commentaire
  • La médecine de l'ethnie Hui est le produit de la fusion des médecines traditionnelles chinoise et arabo-islamique. C'est sous les dynasties Jin et Yuan que la médecine des Hui entre dans son âge d'or. A cette époque-là, des monographies concernant la médication Hui, mélangent les médecines arabe et chinoise, et possédent déjà les caratéristiques de la médecine de l'ethnie Hui de Chine, dont les « Ordonnances Hui ». Les médicaments Hui se présentent souvent sous la forme de pilule, de poudre, d'électuaire, de tisane à la chinoise, de médicaments aromiques, ou encore d'onguent.

    Au cours de son long processus de développement, la médecine Hui a peu à peu formé une série de thérapies populaires particulières. Les recettes populaires des Hui ont une caratéristique commune importante : « les aliments servent aussi à traiter les maladies » (préparer des remèdes que l'on incorpore ensuite à la nourriture). Dans une certaine mesure, cela s'illustre à travers la cuisine Hui, laquelle est d'une extrême finesse. Par exemple, le sulfate de soude mélangé à de l'huile de sésame, à usage interne, peut traiter la constipation, l'œsophagite et le cancer du œsophage.


    votre commentaire
  • Selon les théories de la médecine de l'ethnie Miao, les toxines, la débilité, les lésions, l'empyème, la bactérie et les vers sont les six facteurs pathogènes. Pour diagnostiquer les maladies, on observe les changements de la structure et de la forme d'un homme, puis on s'enquérit des circonstances anormales du caractère chez le sujet, à travers des méthodes de diagnostics traditionnels, telles que l'observation, la perception, l'interrogation et la palpation.

    Les médicaments de l'ethnie Miao comportent les trois substances : végétales, animales et minérales. Ces médicaments se divisent en trois caratères : le chaud, le froid et le frais. Les médicaments chauds servent à traiter les maladies froides, les médicaments froids sont pour les maladies à caratère chaud, et les médicaments frais pour les maladies causées par la débilité. D'après le recensement, il existe 1.500 espèces de médicaments dans la pharmacopée de l'ethnie Miao, dont près de 200 sont d'usage courant.

    La médecine Miao se disperse principalement dans les régions montagneuses de Miaoling, de Wumeng et de Wuling. Les différences de latitude, d'environnement et d'attitude quant à l'utilisation des médicaments dans ces régions entrainent une répartition spéciale de la médication Miao : certaines espèces, comme le Jianxuefei, le Yuxingcao, le Yinhua et le Jigeng se répandent dans toutes les régions ; parcontre d'autres comme le Ainanxiang, le Mabinglang, le Jintiesuo, le Songluo et le Zijinlian sont à base de plantes qui ne poussent que dans certaines régions en altitude. Depuis quelques années, on établit des bases de production et de plantation dans ces régions peuplées par les Miaos afin de développer énergiquement le marché des plantes médicales à usage courant.


    votre commentaire
  • Aperçu de la médecine coréenne

    La médecine coréenne consiste en un système médical traditionnel qui se développe sur la base de la culture inhérente de l'ethnie coréenne, en absorbant les théories de la médecine chinoise, assimilant ainsi son expérience en matière de prévention et de traitement des maladies. Depuis longtemps, il existe des liens d'amitié forts entre l'ethnie coréenne et l'ethnie han. Leurs échanges culturels, comprenant la médecine remontent à loin dans l'histoire. En absorbant et en utilisant les connaissances de la médecine traditionnelle chinoise, les médecins coréens ont présenté la doctrine « Médecine des quatre images » sur la base de la culture coréenne et de leurs pratiques médicales. C'est ainsi qu'est née la médecine coréenne.

    Origine des médicaments coréens

    Les médicaments de l'ethnie coréenne se divisent essentiellement en deux catégories : la première, composée par des médicaments d'origine chinoise, et l'autre, constituée par les médicaments locaux.

    La médecine coréenne absorbe largement les connaissances de la médecine chinoise, et produit beaucoup de médicaments pour la prévention et le traitement des maladies. Par ailleurs, 271 médicaments des Quatre Images sont en fait des médicaments chinois ; 1297 remèdes des « Ordonnances secrètes Jinkui des Quatre Images » le sont également, ainsi que 1500 remèdes du « Guide de la médecine chinoise ».

    Les médicaments coréens d'origine locale ont une longue histoire. Pourtant ce n'est qu'en 1949 que l'on entame l'exploration, la mise en ordre et la recherche des médicaments nationaux.


    votre commentaire