• L'enseignant de Berlaimont qui avait giflé un élève de 11 ans était poursuivi pour «violences aggravées sur mineurs».

    Jugé pour «violences aggravées sur mineurs», José Laboureur, qui avait giflé un élève de 11 ans l'ayant insulté, a été condamné mercredi à une amende de 500 euros par le tribunal correctionel d'Avesnes-sur-Helpe.

    Le parquet avait requis le 25 juin une amende de 800 euros à l'encontre du professeur de technologie. «Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence. Au-delà de ces violences, il y a une volonté d'humiliation», avait estimé dans son réquisitoire le procureur de la République. L'enseignant encourait cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

    «Ce n'est pas l'amende qui nous intéresse, car elle sera de toute manière payée par le comité de soutien, c'est le principe qui nous intéresse. Il y avait vraiment une scène de violence et pas seulement une gifle», a commenté l'avocat des parties civiles, Me Emmanuel Riglaire. «C'est le message qu'on ne peut pas frapper des enfants impunément sans aucune raison» a-t-il ajouté.

    De son côté, le syndicat d'enseignants des lycées et collèges Snalc-CSEN s'est déclaré «décu et indigné» de ce jugement, selon lui «totalement disproportionné».

    Le matin du 28 janvier, au collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, José Laboureur avait jeté à terre les affaires de l'élève de 6e qui avait oublié de les enlever d'une table avant des travaux pratiques, puis l'avait plaqué contre un mur. Le garçon avait alors traité de «connard» le professeur, qui l'avait giflé en retour, puis à nouveau poussé contre le mur. Il l'avait ensuite traîné en larme jusque dans son bureau. Muni d'une lettre d'excuses dûment signée de la main du garçon, le prof achèvait son cours par ces mots : «L'incident est clos. N'en parlez à personne, sinon ça va mal aller.»

    Le père de l'adolescent, un gendarme, avait porté plainte. Interpellé à son domicile, l'enseignant avait été placé en garde à vue pendant 24 heures. Au cours de son audition, le professeur avait reconnu et regretté les faits, et admis une «dépendance» à l'alcool.

    José Laboureur, qui n'a pas repris le travail depuis l'affaire, n'était pas présent mercredi à l'énoncé de sa condamnation. Il décidera la semaine prochaine s'il fait appel ou non. Le collégien, aujourd'hui âgé de 12 ans, a changé d'établissement.


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  • Des avions vont survoler les côtes françaises pour lutter contre les navires qui se débarrassent de leurs déchets au large.

    Branle-bas de combat contre les pollueurs de l'été ! Des avions Polmar II et III, capables de repérer dans la nuit les traces d'une pollution maritime, vont survoler le littoral français. Le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, a en effet annoncé vendredi un renforcement de la surveillance aérienne pour lutter contre les dégazages sauvages.

    «Une consigne a été donnée de verbalisation systématique dès le moindre indice», indique le ministère, rappelant que «si la protection de la mer est l'affaire de tous», les pouvoirs publics seront «intransigeants vis-à-vis de ces actes irresponsables et irrespectueux du patrimoine marin.»

    Ce rappel à la loi intervient alors que plusieurs petites marées noires, créées par des rejets de carburant ou de déchets divers, ont été déplorées ces derniers jours en Méditerranée. Après la fermeture de deux plages dans l'Hérault pendant plusieurs jours en raison de traces suspectes (voir encadré), la Corse a à son tour été touchée à deux reprises. Deux navires de dépollution ont ainsi été dépêchés en urgence vendredi pour disperser une nappe d'hydrocarbures de 40 km de long repérée au large de Solenzara (Corse-du-Sud). En début de semaine, une minimarée découverte dans le golfe de Galeria avait déjà menacé la réserve naturelle de Scandola, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité. La pollution avait été causée par le déversement dans la mer d'eaux usées issues d'un nettoyage de fonds de cale. Une plainte contre X a été déposée par l'Office de l'environnement et le Parc naturel régional de Corse.

     

    Législation renforcée

    «La mer Méditerranée, pourtant en zone de protection écologique, souffre de ces pollutions régulières qui détruisent les fonds marins, menacent la flore et la faune aquatiques et souillent le littoral», déplore Serge Orru, le directeur général du WWF France. En été, la fermeture temporaire des plages en raison des risques sanitaires porte en outre préjudice aux communes touchées.

    D'après un bilan établi par le ministère de la Justice, 179 nappes d'hydrocarbures ont été découvertes l'an dernier au large des côtes françaises. Ces pollutions sont le plus souvent le fait de vraquiers ou de cargos, qui se débarrassent à peu de frais de leurs déchets de moteur ou nettoient leur fond de ballast.

    La législation antipollution a été renforcée à plusieurs reprises depuis le naufrage du Prestige et de l'Erika. Un capitaine pris en flagrant délit de dégazage encourt 1 million d'euros d'amende et dix ans de prison, si l'infraction est commise dans les eaux territoriales françaises. En 2006, neuf condamnations ont été prononcées pour un total de 2,7 millions d'euros. La plus forte pénalité jamais infligée à un capitaine de navire en France remonte à 2006. Elle s'est élevée à 800 000 euros. Le bateau avait été surpris au large de la Bretagne avec une pollution longue de 66 km dans son sillage.

    «Les peines ont un effet dissuasif, assure Xavier Tarabeux, procureur de la République de Brest, une juridiction spécialisée dans la délinquance des mers. Pour preuve, on constate ces dernières années une diminution des pollutions orphelines sur la façade atlantique.» Les poursuites engagées contre des navires pris en flagrant délit ont également diminué : 18 procédures ont été ouvertes en 2007, contre 44 en 2000.

    D'ici à deux ans, les progrès de la technologie devraient donner un coup de fouet à la répression. La réunion des images satellite et d'un système d'identification des navires permettra ainsi de «pister», puis de confondre les délinquants de la mer.


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  • Le pétrole de l'«Amoco Cadiz» refait surface

    L'Amoco Cadiz en 1978.

    L'État va dresser l'inventaire des sites d'enfouissement des déchets du supertanker, échoué en Bretagne en 1978 et de ceux du «Torrey Canyon», coulé en 1967.

    Au nom de l'État français, le courrier va partir prochainement pour les États-Unis. Son objet ? Récupérer une partie des archives du procès de l'Amoco Cadiz pour tenter d'établir une bonne fois pour toutes la cartographie des sites bretons où ont été stockés, et parfois oubliés, les déchets de la marée noire, souvent entassés sur ceux du Torrey Canyon.

    Une nouvelle mission d'inventaire pour le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) alors que l'association Robin des bois ne cesse de tirer la sonnette d'alarme. «C'est tout à la fois un problème de mémoire et un problème écologique. Au fil du temps il y a des risques de pollution des eaux souterraines ou marines», explique Jacky Bonnemain, le président de l'association.

    Lorsque le 18 mars 1967, le pétrolier Torrey Canyon coule au large de la Cornouaille, ce sont près de 123 000 tonnes de mazout lourd qui s'échappent des cuves et viennent pour partie s'échouer sur les plages du Finistère et des Côtes-d'Armor. À l'époque, de la sciure de bois et de la paille sont dispersées en mer pour fixer les hydrocarbures. Ce qui s'échoue sur les plages «est stocké dans des carrières inexploitées ou sur des zones humides tels des marécages ou des lagunes en bord de mer» explique le BRGM dans un premier rapport rédigé en 1994.

    L'Amoco Cadiz s'échoue onze ans plus tard sur la côte nord de la Bretagne. Cette fois ce sont 200 000 tonnes de mazout qui vont polluer gravement les mêmes côtes. L'essentiel du nettoyage se fait à terre. Le mazout liquide pompé sur le rivage est dirigé vers des usines de traitement, les autres déchets, mélange de sable, d'algues, de plastique et de pétrole ne connaissent pas tout à fait le même sort. «En Finistère, ils sont systématiquement traités à la chaux», note le BRGM, et servent abondamment de remblais pour la construction du port de Brest, ou de la RN 12. «On ne peut cependant écarter totalement la possibilité de quelques oublis», précise le rapport. Pour l'ensemble des Côtes-d'Armor, le site d'enfouissement de Trégastel se révèle vite insuffisant. On décide alors de procéder sur chaque plage «à l'enfouissement des déchets solides que l'on traitait ou non à la chaux. Ces sites de stockage initialement provisoires ou intermédiaires sont devenus, de fait, définitifs».

    Ce rapport, effectué seize ans après l'Amoco, fut une tâche difficile. Les experts du BRGM ont reconstitué les faits sur la simple base de témoignages : mairie, pompiers, pêcheurs … Ils ont identifié une soixantaine de sites d'enfouissement, certains parfaitement localisés, d'autres pas du tout : «la visite sur le terrain n'a pas permis de le retrouver et les habitants du voisinage n'ont pas été en mesure d'indiquer sa position», est-il écrit dans le document à propos d'un des lieux de stockage de la commune de Plouguiel (Côtes-d'Armor).

     

    Cuves à ciel ouvert sur l'île d'Er

    Pour Robin des bois, l'affaire est entendue : «les sites de stockage ont été laissés à l'abandon technique et administratif. Aucun suivi de la migration éventuelle des polluants principaux n'a été effectué». En 2000, l'État décide, toujours sous pression de l'association, de débloquer 20 millions de francs pour localiser et si nécessaire sécuriser les sites de déchets. Mais l'argent reste finalement au fond d'un tiroir.

    Au ministère de l'Écologie, on relativise le problème avec un argument simple : les prélèvements dans les eaux de surface qui ont été effectués à proximité des lieux de stockage juste après la publication du rapport en 1995 et 1996 et de nouveau en 2000 n'ont révélé aucune pollution. On sait néanmoins que la gestion du dossier présente plusieurs failles.

    Le site de l'île d'Er est le plus voyant : là, le pétrole a été déversé dans des cuves à ciel ouvert avant d'être totalement abandonné. Ce sera la première visite des experts du BRGM dans le cadre de leur nouvelle mission : «avant les grandes marées» explique Philippe Vesseron, le président de l'institution. Sans doute vers le 20 août. Le bureau a pour seconde mission de reprendre le recensement et, avec l'aide des archives du procès de l'Amoco, d'inscrire les lieux dans «Basias» ou «Basol», les deux grands répertoires qui sont la mémoire française des sites industriels ou ayant connu des pollutions. Enfin, des prélèvements se­ront effectués dans les nappes d'eau souterraines afin de s'assurer que les constats de surface ne sont pas contredits plusieurs mètres sous terre.

    Les leçons des marées noires de 1967 et 1978 auront en tout cas été prises en compte. Lorsqu'en 1999, l'Erika a déversé à son tour ses milliers de tonnes de pétrole sur le littoral atlantique, aucun déchet n'a alors été sauvagement enterré.


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  • Pompiers : le coût des missions par département

    Une intervention des pompiers boulevard Malsherbes.

    En fonction du budget alloué par chaque conseil général, «Le Figaro» a calculé le prix des interventions d'urgence. Dans le Sud, les feux de forêt coûtent cher.

    L'éclat de voix du général Joël Prieur, la semaine dernière, n'était pas passé inaperçu. Las de voir ses hommes contraints à des déplacements relevant de la «bobologie», le patron de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris avait envisagé de facturer aux personnes secourues tout déplacement abusif ou dénué d'urgence. Une sortie justifiée par un nombre d'appels et d'interventions à saturation qui avait fait naître un début de polémique.

    Lundi encore, le député varois Georges Ginesta, rapporteur spécial pour la Sécurité civile, a appelé les pompiers à «ne pas oublier qu'ils sont un service public payé par l'impôt, et donc par les Français. S'ils ne veulent plus répondre à certains appels, alors il faudra diminuer les effectifs dans les casernes.» a lancé l'élu au Figaro. Depuis le début des années 2000, et la mise en place de la départementalisation, les pompiers ne sont pourtant pas trop de 250 000 (dont 4/5 de volontaires) pour répondre aux quatre millions d'interventions (soit 11 000 missions par jour) venant en aide aux Français.

    Mais cela a un coût : en 2007, 5 milliards d'euros ont été injectés dans les services départementaux d'incendies et de secours, auxquels il convient d'ajouter un milliard dans le budget de l'État. «Il s'agit d'un budget supérieur à celui du ministère de la Culture, de l'Agriculture, des Affaires étrangères, et presque équivalent à celui de la Justice», ne manque pas de rappeler Georges Ginesta, député UMP du Var. Une manne financière que se répartissent les conseils généraux, d'autant plus importante que le nombre de sapeurs-pompiers ne cesse de gonfler.

    D'un département à l'autre, les enveloppes varient considérablement, le Nord se taillant la part du lion avec 144 millions d'euros, soit six fois plus que la Corse-du-Sud. Pour la Gironde, le Rhône et les Alpes-Maritimes trois départements qui disposent en moyenne de 4 620 pompiers , le budget est tout aussi confortable. Pour l'île de Beauté, aux prises chaque été avec des incendies ravageurs, la somme peut paraître dérisoire. Selon nos calculs, effectués sur la base des données 2007 de la Direction de la défense et de la sécurité civiles, c'est de surcroît là-bas que les secours sont les plus onéreux : 185 euros par an pour mille habitants. «La période estivale coûte cher aux contribuables, note la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, mais la Corse bénéficie en saison des renforts du continent. L'hiver, lui, est plus calme».

     

    Les secours aux victimes

    Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Gironde, le Gard et le Var suivent de près. Mais une constante demeure partout sur le territoire : si la lutte anti-incendies comprend les missions les plus longues et les plus chères en termes de matériels, elle ne représente jamais plus de 10 % de l'activité annuelle des pompiers. En revanche, le secours à victime concerne plus de la moitié des interventions (62 % en moyenne), soit 2,5 millions de sorties par an. De quoi justifier le coût des secours en Seine-et-Marne (90 euros par an pour mille habitants) qui, à effectifs de pompiers équivalents, bénéficie d'un budget 1,7 fois supérieur à celui de l'Hérault.

    Dans le cas présent, le volume financier se trouve être directement lié à la population défendue. «Le territoire à couvrir est immense, précise-t-on au SDIS 77. Presque la moitié de l'Ile-de-France». Mais il faut aussi, parfois, composer avec des facteurs tout simplement humains. Avec un coût pour mille habitants de 121 euros par an, les Alpes-Maritimes payent le prix des exigences d'une population «vieillissante, et qui a le réflexe du 18 assez facile».

    Pas de quoi alléger le standard des pompiers qui, dans certains départements, n'hèsitent pas à conseiller aux habitants à se tourner vers un plombier dès lors que leur lave-linge inonde la cuisine, ou vers une société spécialisée pour déloger un nid de guêpes.


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  • Un Russe se paie la villa la plus chère du monde

    Vingt-quatrième fortune mondiale, Mikhaïl Prokhorov a déboursé 496 millions d'euros pour la villa Léopolda de Villefranche-sur-Mer.

    Il avait déjà tout. L'allure, l'argent, les jolies filles, la réussite et la réputation d'un play-boy compulsif. Ne manquait plus à Mikhaïl Prokhorov qu'une propriété à la mesure - ou la démesure - de son destin en or massif. C'est désormais chose faite : moyennant 496 millions d'euros, selon Nice-Matin, cet oligarque moscovite de 43 ans vient de s'offrir la somptueuse villa Léopolda, hissée sur les hauteurs de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Colossal, le chèque a été libellé à l'ordre de Lily Safra, veuve du banquier suisse d'origine libanaise Edmond Safra, décédé en 2003 dans l'incendie de son appartement monégasque. Pour qu'enfin cède l'ancienne propriétaire de ce joyau aux murs couleur de paille, il aura néanmoins fallu que moult acquéreurs potentiels - tous russes - se bousculent au portillon du chemin du col de Caire. Le plus offrant l'a tout naturellement emporté, pulvérisant ainsi le record de la plus grosse transaction immobilière privée jamais enregistrée.

    Fils cadet d'un couple de scientifiques russes aisés, diplômé à 24 ans du prestigieux Institut des finances à Moscou, Mikhaïl Prokhorov entame sa carrière professionnelle à la tête de la Rosbank. Mais sa réputation d'homme d'affaires reste étroitement liée à celle du géant minier Norilsk Nickel, où il occupa pendant plusieurs années le fauteuil de PDG. Un poste lui offrant la latitude financière nécessaire à l'organisation de soirées luxueuses ou de voyages lointains, dans le cadre desquels il faisait profiter du confort de son jet privé à quelques amis bien nés.

    Fêtard généreux, ayant pour habitude de déhancher sa haute silhouette (2 mètres) sur les pistes de danse des discothèques, Mikhaïl Prokhorov est également un sportif invétéré, amateur de kick boxing et de basket-ball. En janvier 2007, une affaire peu reluisante vient toutefois ternir son image de golden boy. À l'issue d'une descente de police dans plusieurs palaces de Courchevel, le milliardaire russe est interpellé en compagnie de vingt-cinq autres personnes, parmi lesquelles de nombreuses jeunes femmes se présentant comme «mannequins».

     

    50 jardiniers tous les jours

     

    Enquêtant sur un réseau présumé de proxénétisme, les hommes du SRPJ de Lyon soupçonnent Prokhorov d'avoir offert à ses invités du Nouvel An orthodoxe les faveurs de prostituées. Entendu pendant de longues heures en tant que témoin assisté, Prokhorov quitte les Alpes sans qu'aucune charge ne soit finalement retenue contre lui. Il abandonnera peu après la direction du groupe Norilsk Nickel, dont il détient encore le quart du capital.

    Le rachat, en mai 2007, du florissant fonds d'investissement privé Onexim l'a depuis fait grimper au sixième rang des plus grosses fortunes russes et au vingt-quatrième rang des hommes les plus riches du monde avec 19,5 milliards de dollars.

    Avec un compte en banque aussi rebondi, Mikhaïl Prokhorov ne devrait donc rencontrer que peu de difficultés à faire entretenir les 8 hectares de terrain qui cernent la villa Léopolda et nécessitent l'intervention quotidienne de quelque 50 jardiniers.

    Un poste de dépenses que feu Léopold II, roi des Belges, était loin d'envisager lorsqu'en 1900 il acheta le terrain pour… un franc symbolique. Hôpital en 1915, la villa Léopolda redevint luxueuse résidence secondaire en 1950, lorsque Giovanni Agnelli, patron du groupe Fiat, décida d'y poser ses valises. Cyprès, arbres fruitiers et oliviers ajoutent aujourd'hui incontestablement au charme d'une maison digne de la baie des milliardaires : massifs à la française, tourelle centrale, multiples dépendances, piscine, emplacement privilégié et vue plongeante sur la Méditerranée. Les voisins immédiats, eux, habitent à près de deux kilomètres. Logés dans des résidences haut de gamme, ils n'appréhendent pas le moins du monde ce changement de propriétaire. «De toute façon, comme en témoigne une riveraine, on ne voit jamais personne et le portail est toujours fermé.»


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