• Un commando lourdement armé a dérobé environ 1,6 million d'euros jeudi matin dans un centre de dépôts de fonds. Aucun blessé n'est à déplorer.

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  • À la demande du maire, la direction du parc de Fréjus a décidé jeudi de mettre un terme à une attraction qui présente un simulacre d'exécution.

    Depuis le début de la saison estivale et jusqu'à sa fermeture jeudi soir, une macabre attraction suscitait la polémique au Luna Park de Fréjus (Var). À proximité du fameux train fantôme, la «chaise électrique» ne faisait pas rire tous les visiteurs. Quand le mécanisme se déclenchait, un mannequin de latex, assis sur la chaise, recevait une décharge de courant. Vêtu d'une combinaison bleu clair, le visage recouvert d'une cagoule, le pantin criait, s'agitait et laissait échapper de ses oreilles et de ses chaussures des volutes de fumée avant d'agoniser sous les yeux d'un public souvent très jeune et parfois choqué.

    Dès mercredi, ce simulacre d'exécution avait vivement fait réagir le maire UMP de Fréjus, Élie Brun. À sa demande, la direction du Luna Park de Fréjus a finalement décidé jeudi de fermer l'attraction controversée. «Ce type d'attraction de goût morbide nuit à l'image de notre ville, confie-t-on en mairie. Une injonction sous forme de lettre a été envoyée par le maire au directeur du Luna Park pour la faire interdire. Nous n'hésiterons pas à aller plus loin si nécessaire, jusqu'à l'arrêté municipal.»

    Le forain incriminé, qui a acheté l'attraction controversée pour 10 000 dollars l'année dernière à Orlando, aux États-Unis, se défend de vouloir faire passer un quelconque message à travers une attraction accusée de faire l'apologie de la peine de mort : «Comme mon dragon ou mon King Kong, c'est juste un décor de manège.»

     

    Fascination du public

    Marcel Campion, chef d'entreprises foraines, soutient de son côté «qu'à partir du moment où l'on interdit ce type d'attraction, il y aurait beaucoup de choses à interdire, notamment à la télévision». Avant de poursuivre : «Il y a toujours eu des musées de la peur et des horreurs dans les fêtes foraines. Avant, on montrait même des personnes difformes qui étaient considérées comme des artistes. Tout cela fait partie de la vie foraine.»

    Du côté des associations de lutte contre la peine de mort, on s'interroge. Joint au téléphone, le président d'honneur de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat-France), Marc Zarrouati, reconnaît qu'«on ne peut que déplorer l'existence de ce type d'attractions» en ajoutant que «le plus important est d'essayer de comprendre les raisons pour lesquelles celle-ci existe et connaît un certain succès. Il est en effet troublant de noter une rémanence de la fascination du public face à une exécution».

    Déjà interdite par le Luna Park de Milan le mois dernier, la «chaise électrique» disparaîtra donc dès ce matin des allées de celui de Fréjus. Le propriétaire compte cependant bien la présenter cet automne, à la fête à Neu-Neu, au bois de Boulogne, à Paris.


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  • Bercy défend sa loi travail, emploi, pouvoir d'achat

    Christine Lagarde a présenté jeudi, en Conseil des ministres, le bilan de la première année de la loi Tepa.

    Cela ressemble à une opération de reconquête de l'opinion. Ou tout au moins à une tentative de redonner confiance aux acteurs économiques. Une semaine après l'annonce du repli de 0,3 % du PIB au deuxième trimestre, les ministres de Bercy multiplient les visites sur le terrain, dans les entreprises, pour convaincre de la pertinence des mesures prises ces derniers mois. En particulier celles qui figurent dans la loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d'achat) qui a fêté son premier anniversaire jeudi. L'occasion pour Christine Lagarde d'en dresser le bilan, au cours du Conseil des ministres de la rentrée. Toutes les mesures ne sont pas appliquées depuis un an. La plus emblématique, celle qui porte sur la défiscalisation des heures supplémentaires, n'est entrée en vigueur qu'au mois d'octobre. Mais les chiffres communiqués jeudi par Bercy révèlent que la loi Tepa a eu un effet certain, en termes de fiscalité, sur les ménages. Reste à savoir si cet impact suffira pour assurer à long terme 0,3 point de croissance supplémentaire à l'économie, comme l'assure le gouvernement. Au total, la loi Tepa «représente un investissement de 7,7 milliards» en 2008, calcule Bercy, qui prévoit qu'elle «permettra d'injecter 10 milliards supplémentaires dans notre économie en 2009». Voici le bilan des principales mesures :

    Défiscalisation des heures supplémentaires. Selon Bercy, qui s'appuie sur les déclarations d'impôt reçues au printemps, «4 millions de foyers fiscaux - soit environ 6 millions de salariés - ont déclaré des heures supplémen­taires pour un montant total de 1,54 milliard d'euros, soit près de 400 euros par foyer». Le coût de cette mesure est évalué à 4 milliards pour l'ensemble de l'année. Si elle a permis effectivement d'augmenter les revenus de certains salariés, il est encore trop tôt pour affirmer qu'elle a permis d'augmenter le volume global d'heures supplémentaires effectuées dans l'économie, c'est-à-dire d'augmenter le temps de travail effectif.

    Exonération de droits de succession. Selon le ministère des Finances, 95 % des successions engagées depuis le vote de la loi ont été exonérées d'impôt. En outre, au 30 juin, 76 000 personnes ont effectué des donations en ligne directe - exonérées - pour un montant moyen de 19 000 euros. Cette mesure a coûté 2 milliards. Crédit d'impôts pour les intérêts d'emprunt immobilier. Entre le 6 mai 2007 (lendemain du second tour de l'élection présidentielle) et le 31 décembre 2007, 320 00 foyers ont eu recours au crédit d'impôt sur leurs intérêts d'emprunt immobilier. Le coût a été budgété à 440 millions d'euros, mais «il pourrait être revu en baisse, à cause du ralentissement de la conjoncture immobilière», précise-t-on à Bercy. En 2009, ce dispositif pourrait coûter 1,7 milliard d'euros et monter jusqu'à 3,7 milliards en régime de croisière, en 2012.

    Bouclier fiscal à 50 %. Au cours du premier semestre 2008, les contribuables qui ont demandé à bénéficier du bouclier fiscal à 50 % ont reçu 213 millions d'euros. Sur l'ensemble de 2008, le bouclier pourrait coûter 625 millions d'euros.

    Réduction d'ISF pour l'investissement dans les PME. C'est probablement la meilleure surprise de la loi Tepa : 930 millions d'euros ont été réorientés vers les PME et 50 millions vers les organismes d'intérêt général (fondations et université essentiellement). La mesure permet de déduire de son ISF une partie des sommes apportées au financement des petites entreprises. Elle a diminué de près de 660 millions les recettes d'ISF perçues par l'État au premier semestre (voir nos éditions du 19 juillet 2007).


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  • Jean Réno brièvement hospitalisé en Martinique

    Selon Voici, l'acteur français, qui passait ses vacances à Saint-Barth chez le couple Hallyday, aurait eu un malaise cardiaque.

    Jean Réno serait sorti de l'hôpital. Alors qu'il passait ses vacances sur l'île paradisiaque de Saint-Barthélemy, l'acteur français, 60 ans, aurait été victime jeudi d'un malaise cardiaque sérieux, selon le site Internet du magazine Voici. Evacué par avion, il a été soigné au CHU de Fort-de-France en Martinique. Le service de presse de l'hôpital a refusé de donner des indications sur son état de santé.

    Selon voici.fr, Jean Réno « se sentait en petit forme depuis plusieurs jours ». Il aurait subi des analyses et les cardiologues, plutôt optimistes quant à son prompt rétablissement, l'auraient laissé sortir. Le comédien vient d'achever le tournage de La Panthère rose 2.


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  • Mort du réalisateur Pierre-André BoutangLe producteur et réalisateur de télévision Pierre-André Boutang est mort aujourd'hui dans un accident en Corse, à l'âge de 71 ans, a indiqué jeudi Arte, chaîne qui a diffusé nombre de ses documentaires et dont il avait été l'un des responsables.

    Il avait produit et réalisé des films et séries documentaires pour l'ORTF à partir des années 60 : "Les écrans de la ville", "Le journal du cinéma", "L'invité du dimanche"...

    Pierre-André Boutang, qui était le fils du philosophe Pierre Boutang, avait créé en 1987 "Océanique" pour FR3 (devenue France 3) et était l'auteur de la série "Mémoires du XXè siècle", avec notamment des portraits de Gilles Deleuze et Pierre Vidal-Naquet

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