• Kouchner ne rencontrera pas le dalaï-lama le 20 août

    Kouchner ne rencontrera pas le dalaï-lama le 20 août«Je vois mon ami le dalaï-lama à chaque fois qu'il vient en France», déclare Bernard Kouchner. (Bouchon/Le Figaro)

    «Le 20, je ne peux pas», affirme le ministre des Affaires étrangères, arguant d'un agenda diplomatique alourdi par le conflit géorgien. Le PS dénonce une «valse hésitation irresponsable».

    Bernard Kouchner ne rencontrera finalement pas le dalaï-lama, mercredi prochain. «Le 20, je ne peux pas. Je rappelle qu'il s'agissait d'une visite privée. Sans flonflons ni trompettes», déclare le ministre des Affaires étrangères dans un entretien au Journal du Dimanche.

    Jeudi, Matthieu Ricard, interprète du chef spirituel tibétain, avait déclaré que le patron du Quai d'Orsay avait exprimé le désir de le rencontrer. «Il va y avoir une rencontre», avait-il dit. Interrogé sur la date, le moine bouddhiste français proche du prix Nobel de la Paix avait répondu : «Ce sera le 20 août à Nantes».

     

    «J'espère pouvoir le rencontrer»

    Dans l'hebdomadaire, Bernard Kouchner fait savoir qu'il a appelé le dalaï-lama «cette semaine au téléphone», ajoutant : «Je vois mon ami le dalaï-lama à chaque fois qu'il vient en France».

    «J'espère pouvoir le rencontrer mais mon calendrier a été bouleversé par la crise géorgienne - nous avons une réunion extraordinaire de l'Otan sur la Géorgie - et, si je ne retourne pas à Tbilissi, je dois me rendre au Proche-Orient», ajoute-t-il.

    «Cette annulation ajoute un peu plus à la valse-hésitation irresponsable du gouvernement sur la question du Tibet», a réagi dans un communiqué Faouzi Lamdaoui, secrétaire national PS à l'égalité. Selon lui, «la mission-pseudo diplomatique de Carla Bruni, la confusion de la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade et la versatilité de Bernard Kouchner montrent que la diplomatie sarkozyste est totalement désordonnée».

    La visite du dalaï-lama dans l'Hexagone, qui doit s'achever le 23 août, est marquée par une grande discrétion à son égard de la France, qui ne souhaite pas énerver davantage Pékin, déjà irrité par les ambiguïtés diplomatiques de Nicolas Sarkozy, autour du Tibet et des Jeux olympiques.

    Le chef spirituel tibétain, qui avait été reçu mercredi à huis clos par des parlementaires au Sénat, a rencontré samedi Ségolène Royal. Il doit faire de même lundi avec le député maire PS de Nantes Jean-Marc Ayrault.


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