• Musicothérapie

    La thérapie par la musique ou musicothérapie s'est développée pour devenir une science moderne, mais c'est en Chine qu'elle s'est développée la première . La Chine a recherché les secrets de la mélodie et du rythme de l'univers pendant des millénaires.

    La thérapie par la musique est une partie de la médecine chinoise, et toutes les deux ont une relation entremêlée ininterrompue. La musique, la théorie du yin et du yang ainsi que les cinq éléments sont interconnectés. Les anciens pensaient que l'essence de la musique était le Tao ---les changements du yin et du yang, le facteur régulateur de la vie, le ton et l'humeur de l'univers.

    Un mélange harmonieux de rythme, de timbre; d'énergie et d'autres facteurs reflètent le Tao du yin et du yang. Les anciens chinois divisaient la musique en cinq tons, appartenant aux cinq éléments.

    Selon la médecine chinoise, les cinq sons correspondent aux organes internes. Cette théorie est utilisée dans le diagnostique et le traitement clinique. Différents sons affectent différents organes.

    La théorie des cinq tons forme la base holistique de la thérapie par la musique dans la médecine chinoise. Le yin et le yang du ciel et de la terre sont reliés au yin et yang du corps humain. Les Taoïstes ont toujours cru que le corps humain est un petit univers, et que l'harmonie intérieure peut être affectée par l'harmonie extérieure.

    La musique traditionnelle chinoise est basée sur la doctrine du juste milieu et s'efforce d'atteindre l'harmonie avec le ciel, la terre et le corps humain à travers la musique. Il y a un dicton chinois qui dit: "Harmonie entre musique et homme, harmonie entre ciel et homme." Et on croit que c'est l'état idéal.

    La santé du corps et de l'esprit est connectée avec des facteurs sociaux; la bonne musique peut conduire les gens à être bon, et elle peut être bénéfique à leur santé.


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  • La Chine, vaste espace, abonde en substances médicamenteuses. Les médicaments tirés de la nature jouent, depuis l'antiquité, un rôle important dans les progrès de la médecine et de la civilisation chinoises.

    Les médicaments sont extraits du règne animal, minéral et surtout végétal, les trois grandes divisions de la nature. Les racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits et écorces de certaines plantes peuvent tous servir à la composition de médicaments selon la théorie originale de la médecine chinoise.

    HISTOIRE

    La pharmacologie est une partie intégrante de la médecine chinoise, et la pharmacothérapie est un des principaux emplois.

    C'est dans la pratique que l'on reconnaît les médicaments et développe leur emploi au fil des années. Dans la société primitive, lors que les hommes cherchaient de quoi se nourrir, il leur arrivait souvent de manger des substances toxiques. Ils vomissaient alors, avaient la diarrhée ou tobaient dans le coma. Ils apprirent à reconnaître les toxiques, de même ils trouvèrent les substances nécessaires pour guérir les maux. C'est ainsi qu'apparrut la première pharmacothérapie. En ce qui concerne la découvre des médicaments chinois, le Livre du prince de Huainan rédigé sous les Han ( de 206 av.J-C à 200 apr. J-C ) mentionne : « Shen Nong goûta diverses herbes& Il alla juqu'à discerner 70 toxiques en un seul jour. »


    Shen Nong goûta diverses herbes.
    Il alla juqu'à discerner 70 toxiques en un seul jour.

    Nos ancêtres nous ont légué de riches documents sur la pharmacologie. Le Materia Medica de Shen Nong est la plus ancienne oeuvre consacré à la pharmacologie. Trois cent sooixante-cinq substances médicamenteuses sont recensées. Le Materia Medica révisé, rédigé sous les Tang (618-907), est la première pharmacopée chinoise. Le Compendium de Materia Medica de Li Shizhen paru en 1578 cite 1892 substances médicamenteuses. En dressant le bilan des axpériences acquises par ses prédécesseurs, Li Shizhen réalisa cet ouvrage grandiose, jetant une base solide au développement de la pharmacologie chinoise. Les chef-d'oeuvres de ce genre, écrits à l'époque des Qing, sont le Supplément au Compendium de Materia Medica et la Vérification des noms et dessins des plantes. La pharmacologie chinoise s'est sans cesse enrichie et développée depuis l'antiquité.


    Le Compendium de Materia Medica de Li Shizhen 

    CATEGORIE

    Les substances médicamenteuses sont curatives, parce qu'elles ont leurs effets propres. Dans la médecine chinoise, elles sont classées selon leurs saveurs et vertus, leurs conséquences sur les métidiens, leurs effets, leurs propriétés toxique ou antitoxique, etc.

    On appelle les saveurs et vertus aussi les quatre odeurs et les cinq saveurs. Les quatre vertus des médicaments sont le chaud, le froid, le tiède et le frais. Les médicaments curatifs pour les maladies fébriles ont des vertus froides ou fraiches, alors que les remèdes apaisant les maladies de nature froide ont des effects « tièdees » ou « chauds ». Par les cinq saveurs, on entend ce qui donne une sensation âcre, aigre, douce, amère ou salée. Or, il existe des médicaments qui ont une autre saveur, âpre ou fade par exemples. Les « cinq saveurs » constituent donc un terme de la pharmacologie chinoise, servant à indiquer l'effet des médicaments. En effet, le remède acide a un effet astringent, le remède âpre un effet de dissipation et le remède doux un effet tonique.

    Les conséquences sur les méridiens signifient que l'on peut distinguer les médicaments selon l'efft exercé sur tel ou tel organe ouviscère. Par exemple Herba houttuyniae et Belamcanda chinensis sont toutes deux amères et de propriété froide, mais le premier s'achemine facilement vers le méridien du gros intestin et s'utilise en cas de dysenterie, et le second est efficace surtout contre pharingite et la laryngite ; Atractylodes macrocephala et Schisandra chinensis sont tous deux toniques, l'un s' achemine vers le méridien de la rate, l'autre vers les méridiens du coeur et des reins.

    Au point de vue pathologique et symptomatique, les maladies sont synthétisées par des « moteurs élévateurs » (vomissement), d'abaissement (diarrhée et dysenterie), d'exhalation (sueur nocturne) et d'infilitration (éruption abortive de la rougeole). De façon similaire on a indiqué les effets des médicaments par les termes : élévation, abaissement, exhalation et dispersion.

    PREPARATION

    La préparation des médicaments est très importante. Au début, on utilisa directement les substances médicamenteuses sans les préparer. Peu à peu on s'est rendu compte des avantages de préparer les médicaments : ils sont plus efffaces. La racine de Radix rehmanniae brute a un effet rafraîchissant pour le sang, une fois traité elle devient tonique. Certaines substances toxiques sont devenues des médicaments. De plus, les médicaments traités sont plus faciles à conserver et à transporter. Un dicton dit : « Une préparation imparfaite ne saurait donner aux médicaments l'efficacité indispensable, et une préparation à l'excès pourrait nuire à leurs saveurs et vertus. » Quand aux méthodes de préparation, il s'agit de lavage, broyage, coupage, rinçage, macération, séchage, cuisson, trempe, etc. On purifie ou désinfecte ainsi les substances médicamenteuses et améliore leurs saveurs et vertus afin de les transformer en médicaments voulus.

    Le remède composé de plusieurs ingrédients s'appelle aussi « base de la tisane ». On doit choisir et doser tous les composants selon la malade à soigner.

    Les produits pharmaceutiques ont la la forme de pilule, poudre, composition aqueuse, etc. Aujourd'hui on compte plusieurs milliers de sortes. On peut dire qu'ils sont le symbole des médicaments chinois.

    DEVELOPPEMENT

    Ces dernières années, parallèlement à la cueillette des substances médicamenteuses naturelles, les plantations des plantes médicanales et la production des substances médicamenteuses de règne animal, minéral ont fait de grands progrès. Les résultats sont remarquables et plus particulièrement dans la production du bézoard de boeuf et du bornéol synthétiques. La découverte de médicaments à base d'Artemisia apiacea et l'extrait de bile de l'ours sans le tuer attirent l'attention des millieux médicaux internationaux.


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  • Le massage chinois (Tui Na) fait partie des arts thérapeutiques de l'ancienne médecine chinoise traditionnelle au même titre que l'acupuncture ou la phytothérapie. Alors que le massage chinois est pratiqué couramment en Chine depuis plus de 4000 ans et qu'on y a recours actuellement dans tout le pays, il est encore pratiquement inconnu en occident.

    Le terme « Tui Na » vient du chinois exprimant le caractère à la fois vigoureux et pratique de cette méthode thérapeutique : Tui signifie pousser et Na saisir. Ce massage ne soulage pas seulement les muscles ou les articulations mais agit plus profondément, sur le mode de circulation de l'énergie vitale à travers le corps tout entier.

    D'après la philosophie chinoise, cette énergie vitale ou Qi imprègne l'univers tout entier : c'est la force dynamisante à la base de toute vie. Dans notre corps, le Qi circule à travers des canaux appelés méridiens, apportant de l'énergie aux organes, aux tissus, et sur le plan psychologique.

    Le massage chinois utilise des pressions le long des méridiens, sur des points spécifiques affectant ainsi la circulation du Qi, pour la rendre plus libre et plus régulière. La répartition du Qi à travers le corps a de profondes répercussions sur le bien-être : émotionnellement, intellectuellement, spirituellement autant que physiquement.

    Le massage chinois est particulièrement efficace pour les douleurs musculaires et articulaires dues à la pratique d'un sport à l'usure naturelle, au stress. Outre la décontraction musculaire, le massage chinois modifie la circulation du Qi (énergie) pour rééquilibrer les blocages énergétiques sous jacents liés au stress. En plus de soulager certaines douleurs, le massage chinois renforce la vitalité et le bien être, stimulant ainsi le système immunitaire.

    Après des mouvements de pétrissage vigoureux, les muscles et les tissus sont à la fois détendus et tonifies. Le massage chinois permet une stimulation complète des systèmes osseux et musculaires ainsi que des organes internes. En rééquilibrant la circulation du Qi, le massage chinois revigore l'esprit et les émotions.


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  • Médecine traditionnelle chinoise : L'acupunture et la moxibustion

    Dans les Mémoires historiques, parues il y a plus de 2 000 ans, la Biographie de Bian Que raconte une anecdote : Un jour, à son arrivée dans le royaume de Guo, Bian Que apprit que le prince venait de mourir subitement. Docteur, il se rendit tout de suite à la Cour pour le secourir. Après un examen minutieux, il conclut que le prince n'était pas vraiment mois mais seulement en état de coma. Alors il prit son aiguille et pratiqua sur le prince un coup d'acupuncture sur le point donné du corps. Ce dernier revint à lui et se rétablit après une vingtaine de jours de soins médicaux.

    Bien Que, maître de la médecine de l'époque, savait bin appliquer la piqûre par aiguille à la thérapie. Cela démontre bien que l'acupuncture remonte loin dans l'histoire.

    A l'époque néolithique, nos ancêtres connurent déjà l'acupuncture et la moxibustion. Mais leurs instruments originels d'acupuncture étaient des poinçons de pierre (pierre bian). Au cours d'une longue évolution, ils furent remplacés par des auguilles d'os, de bambou et de poterie. Enfin les aiguilles métalliques firent leur apparition après la découverte du métal.

    L'acupuncture et la moxibustion sont deux méthodes thérapeutiques différentes. L'une, originale à la Chine, consiste à piquer, frapper ou saigner, au moyen d'aiguilles de différents types, les points choisis du corps, afin d'obtenir des résultats thérapeutique. L'autre est le procédé selon lequel on cautérise les points déterminés du revêtement cutané à l'aide de tiges, de bâtonnets ou de poudre de feuilles d'armoise. Elles peuvent toutes exercer, par ces points déterminés du corps, un effet sur les méridiens et collatérales, les organes et les viscères en vue de renforcer l'énergie vitale et la circulation du sang et de régulariser l'immunité active, en sorte que les éléments positifs internes l'emportent sur les négatifs et que la maladie guérit.

    Le Traité de médecine interne de l'empereur Jaune est une oeuvre médicale la plus ancienne de Chine. Il consistue une source de renseignements sur l'acupuncture et la moxibustion : la répartition des points et du système de méridiens, les techniques de manipulation des aiguilles, la théorie sur laquelle se basent ces deux thérapies, etc. En somme, il a jeté une base théorique pour le développement de l'acupuncture et de la moxisation. Au milieu du 3ème siècle, en étudiant le Traité de médecine interne de l'empereur Jaune et les Précis des points d'acupuncture et de moxibustion de Mintang, Huangfu Mi rédigea les Classiques A et B de l'acupuncture et de la moxibustion. Dans cet ouvrage sont enregistrés 349 noms de points d'acupuncture et de moxibustion et sont exposées la théorie, les techniques, les indications et les contre-indications des ces deux thérapies. Il occupe une place importante dans la patrimoine de la médecine chinoise. Vers la fin du 16ème siècle, Yang Jizhou écrivit le Compendium d'acupuncture et de moxibustion, faisant le bilan des expériences de ses prédécesseurs et de grands progrès dans ce domaine. Toutes ces oeuvres jouent depuis toujours un rôle important dans la propagation de la médecine traditionnelle chinoise en Chine et à l'étranger.

    Les expériences ont prouvé que l'acupuncture est très efficace pour le traitement de plus de 300 maladies, telles que : nervosisme, affections digestives, énurésie, dysménorrhée, aménorrhée, surdité, tintements d'oreilles, myopie, etc.

    Partie intégrante de la médecine traditionnelle chinoise, l'acupuncture attire l'attention du monde par son efficacité magique. Maintenant plus de 120 pays et régions possèdent des acupuncteurs. C'est une bonne indication qui prouve qu'elle sert davantage de peuples.


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  • Médecine tibétaine

    La médecine tibétaine et la pharmacologie tibétaines sont une part importante du patrimoine médical de la Chine. Dès les deuxième et troisième siècle avant notre ère, les habitants du plateau du Tibet savaient guérir les maladies en recourant à certaines substances animales ou plantes du pays. Ils sont arrivés à la conclusion que tous les maux pouvaient être éliminés.

    La parution du Canon de la Médecine en quatre livres rédigé au huitième siècle par Yu-thog Yon-tan mGon-po, un des fondateurs de la médecine tibétaine, donna une base théorique à cette discipline. L'ouvrage, qui englobe l'ensemble des connaissances sur la physiologie, la pathologie, le diagnostic, le traitement et la pharmacologie, sert de référence essentielle pour la pratique, l'enseignement et la recherche scientifique. Ses quatre-vingts illustrations en couleur sont les plus anciennes planches médicales au monde, aussie bien que le traité le plus complet en ce domaine de nos jours en Chine.

    Théories

    Selon la théorie de la médecine tibétaine, les fonctions du corps humain dépendent des trois facteurs suivants :

    Le long ou force vitale maintient la vie, fait circuler le sang et le souffle, met en mouvement les membres, et décompose les aliments ;

    Le chiba ou bile, engendre la température et la régularise, entretient la bonne mine, éveille l'intelligence et aide à la digestion ;

    Le peigen ou salive, fournit des substances nutritives, embellit la peau et garantit le sommeil.

    Les médecins tibétains affirment que le bon fonctionnement de ces trois éléments maintient l'équilibre et assure la santé du corps.

    Ils sont constaté que les cinq viscères(coeur, foie, rate, poumous et reins) et les six préceptacles(vésicule biliaire, estomac, intestin grêle, gros intestin, vessie et sanjiao ou « trois réchauffeurs ») constituent l'ensemble du corps avec les méridiens et les autres organes. L'homme est étroitement lié à la nature, les moindres changements de cette dernières peuvent affecter les fonctions physiologiques humaines.

    Tout comme celles de la médecine traditionnelle chinoise, les méthodes de diagnostic de la médecine tibétaine consistent à « regerder, ausculter, interroger et tâter ». Néanmoins, elle accorde une attention particulière à l'analyse de l'urine. En ce qui concerne la thérapie, outre les médicaments à base de plantes, d'animaux et de substances minérales, l'acupunture et la saignée sont souvent pratiquées.

    Les substances médicamenteuses proviennent pour la plupart du plateau du Qinghai-Tibet ; les médicaments, composés de quelques ou même d'une certaine d'ingrédients, se présentent sous forme de pilule, de décoction, de sirop, d'emplâtre, d'huile, de poudre et d'élixir.

    Certains médicaments ont des effets curatifs remarquablement efficaces pour la paralysie, l'apoplexie, l'ulc-re gastrique, l'inflammation de l'estomac atrophique et les syndromes chroniques.

    Traitement

    Dans la conception médicale tibétaine, de nombreuses maladies sont dues à des erreurs alimentaires ou à un mode de vie erroné. Une adaptation de l'alimentation et du comportement constitue par conséquent le premier pas thérapeutique.

    Les médicaments sont prescrits lorsque le changement de comportement à lui seul ne suffit pas pour obtenir une amélioration de l'état du malade. En règle générale, les médicaments tibétains sont des mélanges composés essentiellement de substances végétales. On y trouve cependant aussi des constituants animaux et minéraux. Leur efficacité repose sur une combinaison de substances associées selon un système déterminé qui exclut les effets indésirables dans la mesure du possible.

    Le traitement a pour but de rétablir l'équilibre des éléments au sein du système humain en combattant la maladie à la racine. Le goût sert aux médecins tibétains à évaluer la qualité et l'efficacité d'une plante médicinale, puisque c'est le goût qui permet d'identifier les éléments contenus dans un médicament donné.

    En Médecine Tibétaine, le goût joue un rôle capital; il fait partie intégrante de l'action thérapeutique. On distingue six propriétés gustatives (le sucré, l'acide, le salé, l'amer, l'épicé, l'âpre) qui se trouvent dans la nature combinées de diverses manières. C'est la raison pour laquelle les médicaments tibétains et les mélanges tibétains de plantes à infusion ont la plupart du temps un goût marqué.

    Font partie des thérapies externes, entre autres, la moxibustion (un traitement thermique qui agit sur le flux énergétique et dissout les blocages), diverses formes de massage, les compresses, les bains de vapeur et les bains médicinaux.


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