• Hua Mulan

    Hua Mulan 花木蘭 est l'héroine d'une légende chinoise.

    Hua Mulan se déguisa en homme pour prendre la place de son père, trop vieux ou/et de son frère, trop jeune. Elle avait été entraînée aux arts du combat, comme beaucoup de filles d'officiers et décida d'y aller à leur place. Hua Mulan ne mentit pas à ses parents, ceux-ci acceptèrent son choix. Elle devint général après s'être distinguée durant les batailles. Elle était connue pour ses brillantes stratégies. En 12 ans de guerre, personne ne se rendit compte qu'elle était une femme.
    Quand la guerre fut terminée, elle ne demanda à avoir qu'un cheval rapide comme récompense. Elle continua le tissage qu'elle faisait avant la guerre.

    Plus tard, l'Empereur apprit que le général Hua était en réalité une femme. Il désira qu'elle devint sa concubine. Il envoya beaucoup de messagers, mais celle-ci refusa plusieurs fois. L'Empereur s'obstina beaucoup, et finalement, Hua Mulan se suicida de son épée. En son honneur, l'Empereur organisa des funérailles avec des honneurs spéciaux.

    Il existe la «ballade de Mulan» qui raconte entre autre sa décision.

    La société Disney s'est librement inspirée de cette histoire pour son film Mulan. Plusieurs longs-métrages chinois sont aussi inspirés par cette histoire.


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  • Fan Chunren, un érudit célèbre et fonctionnaire du gouvernement de la dynastie Song de la Chine ancienne, a dit un jour : « Ce que j'ai appris au cours de toute ma vie d'étude peut se résumer en deux mots : loyauté et pardon. Toute ma vie a bénéficié de leur mise en pratique. Je vis toujours par ces deux mots en servant l'Empereur, en communiquant avec mes collègues ou mes amis, et dans les relations avec ceux de mon clan. » Il avertissait ses fils en disant : « Même la personne la plus stupide est lucide lorsqu'elle découvre des fautes chez les autres, et la personne intelligente est confuse lorsqu'elle se pardonne ses propres erreurs. Par conséquent, vous devriez trouver les fautes en vous-même de la même façon que vous découvrez les fautes chez les autres, et pardonner aux autres de la même façon que vous vous pardonnez à vous-même. Si vous pouvez vraiment faire ça, vous n'avez pas à vous inquiéter de ne pas pouvoir atteindre le règne spirituel des saints. »

    Un des proches de Fan Chunren lui demanda un jour conseil. Il lui dit : « C'est seulement en étant économe et simple que vous deviendrez honnête et propre. Seul le pardon vous aidera à obtenir la vertu. » Le proche inscrivit les mots de Fan sur le coin de sa table, et il les suivit toute sa vie durant.

    Fan Chunren offensa le Premier ministre Chun Zhang parce qu'il demandait à l'Empereur de pardonner à Lu Dafang et à d'autres fonctionnaires. En conséquence, Fan fut rétrogradé et devint le gouverneur de Shuizhou City. En l'espace d'un an, il perdit la vue. Il demanda à l'Empereur de le nommer à un poste dans la cité de Yongzhou. Après en avoir reçu l'ordre, Fan alla son chemin calmement. Certains ont dit qu'il fit ainsi pour que les gens aient une haute opinion de lui. Lorsque Fan Chunren l'apprit, il soupira et dit : » J'ai déjà soixante dix ans et j'ai perdu la vue. De plus, j'ai été rétrogradé et forcé à partir à des dizaines à des milliers de kilomètres d'ici. Croyez vous que tel était mon souhait ? Mais je ne peux toujours pas ne pas être loyal envers notre Empereur. » Chaque fois que ses fils exprimaient leur mécontement à propos de Chun Zhang, Fan se mettait en colère et leur demandait de cesser.

    Après qu'ils eussent déménagé dans la cite de Yongzhou, les fils de Fan Chunren voulurent demander à l'Empereur de pardoner à la famille en utilisant le fait que Fan et Sima Guang avaient été fâchés auparavant et que Sima Guang avait juste perdu la faveur de l'Empereur. Fan Chunren leur dit : « J'étais un de ceux recommandés par Sima Guang pour le poste de Premier Ministre. Je peux discuter des affaires d'état avec lui à la cour royale. Mais je ne peux pas utiliser les problèmes entre nous comme une façon de me sortir moi-même d'affaire. Je préférerais mourir sans regret que de vivre avec des regrets. » Après quoi, ses fils laissèrent tomber l'idée

    Lorsqu'ils étaient dans la cité de Yongzhou, Fan Chunren enseignait ses fils en personne et ils étudiaient toujours jusque tard dans la nuit. Durant les trois ans à Yongzhou, Fan était toujours bien disposé et de bonne humeur, pleinement en paix avec lui-même. Certains le traitaient grossièrement, ce que beaucoup d'autres trouvaient difficiles à supporter. Non seulement Fan Chunren ne laissait pas cela le perturber, mais il n'était pas même en colère contre ceux qui étaient grossiers avec lui. Lorsqu'il parlait à ses invités, il parlait toujours de choses liées à cultiver le cœur et le corps. Il ne parlait jamais d'autres choses


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  • Le 15 août du calendrier lunaire est la fête de la mi-automne(cf : Expressions et proverbes chinois) , l'une des fêtes traditionnelles les plus importantes pour les Chinois. Lors de la fête, toute la famille se réuni. Le gâteau de lune (月饼 yuebing) est un des met indispensable. Pourquoi mange-t-on du gâteau de lune à la fête de la mi-automne ?

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  • Conte traditionnel mongol : Hailibu, le chasseur au grand coeu

    Cette histoire est basée sur un conte traditionnel mongol.

    Dans les prairies mongoles il y avait un chasseur au grand coeur du nom de Hailibu. Après chaque chasse, il partageait la viande entre les villageois et ne gardait qu'une petite portion pour lui-même. Son attention pour les autres lui valait un grand respect dans le village.

    Un jour, alors qu'il chassait dans les bois, Hailibu entendit des cris urgents venant du ciel. levant le regard , il vit une petite créature capturée par un vautour vorace. Il visa rapidement le prédateur avec sa flèche. Blessé par la flèche, le vautour lâcha sa proie.

    Hailibu regarda cette étrange créature qui avait le corps d'un serpent et dit: " Pauvre chose, rentre vite chez toi. " La créature répliqua : " Respectable chasseur, vous avez sauvé ma vie, ce dont je vous suis extrêmement reconnaissante. Je suis la fille du roi dragon et je suis sûre que mon père vous remerciera par une grande récompense. Il a beaucoup de grands trésors que vous pouvez prendre. Si aucun de ces trésors ne vous plaît, vous pourrez lui demander une pierre précieuse qu'il tient dans sa bouche. N'importe qui, qui tient cette pierre dans sa bouche, sera capable de comprendre les langages de tous les animaux. "

    Le chasseur Hailibu ne s'intéressait à aucun trésor que ce soit mais être capable de comprendre les langages des animaux lui plaisait beaucoup. Il demanda à la fille du dragon : " Y a-t-il vraiment une pierre aussi précieuse ? " Elle répondit : " Oui. Mais tout ce que vous entendrez des animaux, vous devrez le garder pour vous-même. Si vous le dites aux autres, vous vous transformerez en une pierre. "

    Le jeune dragon emmena Hailibu au bord de l'océan. A mesure qu'ls avançaient dans l'océan, l'eau s'écartait aussitôt de chaque coté et Hailibu pouvait marcher comme sur une large avenue. Peu de temps après un palais étincelant émergea, lieu où le roi dragon résidait.

    Le roi dragon fut content d'apprendre que Hailibu ait sauvé sa fille et il lui offrit de prendre n'importe quel de son palais qui lui plaisait . Après un moment de silence, Hailibu répondit : " Si vous voulez me donner quelque chose en cadeau , puis je vous demander la pierre précieuse dans votre bouche ? "

    Le roi dragon baissa la tête et réfléchit pendant un instant. Puis il ôta la pierre de sa bouche et il la donna à Hailibu.

    Sur le départ, la fille du dragon répéta à Hailibu: “Respectable chasseur, s'il vous plait souvenez vous de ne pas dire à quiconque ce que les animaux disent. Autrement, vous vous transformerez immédiatement en une pierre. "


    Ayant la pierre précieuse dans sa bouche, Hailibu aimait encore plus chasser dans les bois. Il pouvait comprendre les langages de toutes les bêtes et tous les oiseaux et il savait quel animal chasser dans chaque endroit de la montagne. Il fut capable de chasser plus de viande et de donner davantage aux villageois.

    Plusieurs années passèrent rapidement.

    Un jour, dans la montagne, il entendit un groupe d'oiseaux parler de quelque chose avec urgence. Il écouta attentivement. L'oiseau de tête disait: “Nous devons partir ailleurs rapidement. Ce soir, la montagne va s'effondrer et l'inondation va submerger toutes les terres. Beaucoup de gens pourraient mourir. "

    Hailibu fut choqué d'entendre ça. Il se précipita chez lui et il révéla ces paroles aux villageois : " Nous devons partir ailleurs immédiatement ; nous ne pouvons plus rester ici ! " Tous furent surpris : " Nous vivons bien ici ; pourquoi partir ? " Hailibu continuait de répéter ces paroles, mais personne n'écoutait. En pleurs, il suppliait : " S'il vous plait écoutez moi—Je peux jurer que ce que je dis est vrai. Croyez moi, nous devons partir maintenant ; autrement il sera trop tard. "

    Un vieillard essaya de calmer Hailibu: “Tu es un homme bon et tu n'as jamais menti. Nous avons vécu ici pendant des générations mais maintenant tu nous demandes de partir. Tu dois nous dire pourquoi ; partir n'est pas une chose facile. "

    Hailibu ne vit aucun autre moyen de sauver les villageois. Il devint soudain très calme. Devenant sérieux, il dit aux villageois : " Ce soir, la montagne va s'écrouler et une grande inondation va submerger cette terre. Vous voyez, les oiseaux s'en vont. " Alors il raconta comment il avait obtenu la pierre précieuse, qu' il était capable de comprendre toutes les bêtes et les animaux mais qu'il devait garder secret ce qu'il avait entendu de crainte qu'il se transforme en une pierre et finalement que les oiseaux parlaient entre eux de fuir un désastre imminent.

    Alors qu'il racontait son histoire, le bas de son corps, depuis les pieds, commença à se transformer en pierre. Quand il eut fini de raconter toute l'histoire, son corps tout entier était devenu pierre.

    Les villageois furent choqués et en pleurs. Regrettant de ne pas avoir écouté Hailibu plut tôt. Emportant l'essentiel et leurs troupeaux de bétail, avec leurs vieillards et leurs enfants, ils marchèrent vers un pays éloigné. Ils continuèrent à marcher la nuit, lorsque soudainement des nuages épais recouvrirent le ciel et le vent commença à hurler. Bientôt la pluie tomba comme jamais tombé auparavant. Dans la direction de leur village, ils entendirent un grondement de tonnerre venant de l'effondrement de la montagne.

    Des générations ont passé depuis. On dit que le descendant de ce village se souvient encore d' Hailibu le chasseur au grand coeur et parle de rechercher cette pierre.



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  • Ne pas garder de rancunes envers les autres mais, à la place, les traiter gentiment est une vertu traditionnelle chinoise. Ceci pour dire que nous ne devrions pas prêter attention aux fautes des autres ou à leurs différentes opinions et nous ne devrions pas critiquer leurs insuffisances. Au lieu de cela nous devrions traiter les autres gentiment. Ne pas tenir compte des fautes des autres est une noble vertu.

    Quand Confucius arriva dans l'état de Wei lors de son voyage dans différents états, le Duc Ling, le monarque de Wei, le traita initialement avec un grand respect. Il accueillit même personnellement Confucius aux abords de la capitale. Confucius trouva que le Duc Ling était un monarque qui respectait les sages, aussi décida-t-il de rester à Wei.

    Un jour le Duc Ling sortit du palais. Son épouse et lui-même montèrent dans un véhicule et il laissa des eunuques s'assoir à leurs côtés. Mais il fit monter Confucius dans un autre véhicule derrière eux. Ils plastronnèrent en faisant le tour de la ville. Confucius se sentit embarrassé et dit à ses étudiants: "Je n'ai jamais vu quelqu'un voulant apparaître vertueux se conduire si mal." A ce moment là, Confucius était depuis longtemps à Wei et il n'avait jamais été placé dans une position significative. Aussi quitta-t-il Wei.

    Plus tard, quand Wei connut un coup d'état, Ranqiu, un élève de Confucius, demanda à Zigong, un autre élève: "Maître aidera-t-il le monarque de Wei ? Zigong répondit: "Je ne sais pas non plus. Mais laisse moi demander au Maître."

    Zigong se rendit dans la chambre de Confucius et demanda: "Quelles sortes de personnes étaient Boyi et Shuqi ?" Confucius répondit: Ils étaient des sages."

    Zigong demanda encore: "Retenaient-ils de la rancune?" Confucius répondit: "Ils recherchaient l'humanité et ont donc reçu l'humanité. Comment pourraient ils garder de la rancune?"

    Après la conversation, Zigong dit à Ranqiu: "Il semble que Maître va aider Wei. Il ne montre aucun ressentiment envers le monarque de Wei."


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